Découvrez le mausolée de Georges Cadoudal et son parc à Auray.

Dans le hameau de Kerléano, sur la commune d’Auray face à la maison qui vit naître Georges Cadoudal, se trouve le mausolée érigé pour sa mémoire où ses restes reposent aujourd’hui.

Débuté en 1825, l’édifice est achevé en 1852 et fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1981.

Autour du mausolée se trouve un jolie parc composé des différentes espèces plus ou moins communes tels que : le cyprès de Lawson et celui de Lambert, le pin de Monterrey et celui d’Insignis, le cèdre de l’Himalaya, le cèdre bleu de l’Atlas, le pin de Lord Weymouth aux aiguilles blanches ou encore le thuya doré.

Idéal pour y promener ou y pique-niquer 

Qui est Georges Cadoudal ? 

Georges Cadoudal, est né à Brec’h en 1771 dans le hameau de kerléano (Aujourd’hui commune d’Auray) et est mort guillotiné en 1804 à Paris. Il est un général Chouan, commandant de l’Armée catholique et royale de Bretagne.

Partisan intransigeant de la cause royale, Georges Cadoudal marque la période révolutionnaire par son activisme et ses multiples complots en vue du retour des Bourbon sur le trône de France.

Fils de paysans aisés. Intelligent et brillant, il devient clerc de notaire. Hostile à la Révolution Française, en 1793, il intègre la chouannerie et la grande armée catholique et royale où sa légendaire bravoure et son intelligence tactique lui font grimper très vite l’échelle hiérarchique.

Mais les échecs de la contre-révolution dans l’ouest le contraignent à signer la paix avec le général Hoche en 1796.

Cadoudal en profite pour réorganiser ses troupes et préparer une prochaine insurrection avec l’aide de la Grande-Bretagne.

1798 est une année de consécration pour Cadoudal qui reçoit de Louis XVIII en personne le commandement en Bretagne.

Le coup d’État de Napoléon Bonaparte, en novembre 1799, n’entame en rien sa soif de combattre la République. Sa défaite à la bataille du pont du Loc’h va le contraindre toutefois à signer à nouveau une convention de paix le 14 février 1800.

Napoléon Bonaparte le convoque alors à Paris afin de tenter de le rallier au nouveau régime. Face à ce fanatique de la cause royale, les tentatives de séduction du Premier Consul sont vouées à l’échec.

Rien ne l’arrête. Il commet, peu de temps après, un des premiers attentats à la bombe de l’Histoire !

Le 24 décembre 1800, lui et ses complices font exploser une charrette piégée sur le passage du Premier Consul. La tentative d’assassinat échoue, mais la violence de la déflagration marquera les esprits.

Cadoudal se réfugie en Angleterre, où il est nommé Lieutenant général des armées du roi par le comte d’Artois, frère de Louis XVIII.

Toujours redoutable, il débarque secrètement le 23 août 1803 sur les côtes normandes afin de rejoindre la capitale pour organiser un nouveau complot contre le Premier Consul. Il prend contact avec les généraux Moreau et Pichegru. L’objectif est d’enlever le Premier Consul et de renverser le régime consulaire en faveur de la famille des Bourbon.

Mais les trois hommes se querellent et Moreau et Pichegru sont arrêtés par les forces de police. Le 9 mars 1804, c’est au tour de Cadoudal d’être arrêté. il est jugé et condamné à mort, il monte sur l’échafaud le 25 juin 1804.

Source : https://www.herodote.net/Le_royaliste_revolte-synthese-457.php

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